Mes recherches se focalisent sur les relations hôtes-parasites dans un contexte de zoonoses et de changement global (en particulier invasions biologiques). Je développe une démarche intégrative (écologie des communautés, immunoécologie, parasitologie, biologie moléculaire et biostatistiques) basée sur des approches corrélatives (en populations naturelles) et expérimentales. Je m’intéresse à diverses communautés de parasites/pathogènes (bactéries, helminthes, protozoaires, virus) circulant dans des populations de rongeurs sauvages et commensaux. Durant ma thèse (Universités de Montpellier, France et Dakar, Sénégal), j’ai étudié les relations entre communautés de parasites, immunité des hôtes et succès d’invasions du rat noir et de la souris domestique. Dans mon premier post-doctorat (IRD-CBGP Montpellier), j’ai travaillé sur la dynamique spatio-temporelle de populations de rongeurs sauvages et leurs communautés d’helminthes et bactéries zoonotiques en contexte de changement environnemental. Dans le cadre de mon post-doctorat actuel (Université Paris-Saclay – ESE Orsay), mon champ de recherche intègre désormais les implications écologiques et socio-économiques des invasions biologiques à différentes échelles. Je m’approprie les concepts et méthodes de synthèse de données, méta-analyses et modélisation prédictive pour répondre à mes diverses questions de recherche, en particulier sur les coûts économiques des espèces exotiques envahissantes.
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